Plaidoyer pour une naturopathie rationnelle et responsable

Plaidoyer pour une naturopathie rationnelle et responsable

Plaidoyer pour une naturopathie rationnelle et responsable

La naturopathie a commencé avec l’aube des temps lorsque des individus ayant trop festoyés se mirent à jeuner, lorsqu’un chasseur blessé s’appliqua un bruyat de plantes aromatiques sur ses blessures, lorsqu’un vieillard mis sur ses membres douloureux les boues chaudes de la rivière, etc…
Mais la naturopathie ciselée par le temps, si elle veut vivre et vivre encore, doit aujourd’hui se « DEDOGMATISER » pour être crédible.

1 . CONCERNANT L’ALIMENTATION

LE DOGME DU CRUDIVORISME
Le PVH ou POTENTIEL VITAL HOMEOSTASIQUE est réparti pour l’animal à 80 % sur le plan digestif et métabolique et à 20 % sur le plan cortical cérébral, l’animal digère et métabolise de ce fait parfaitement le CRU, chez l’homme, le PVH est réparti à 20 % sur le plan digestif et métabolique et à 80 % sur le plan cortical, l’homme peut digérer le CRU à 20/30 % seulement de son alimentation, le totalement CRU entrainera la dégénérescence (amaigrissement, affaiblissement, anémie).

LE DOGME DU VEGETALISME
Du foin dépoussiéré (privé de ses insectes séchés) donné à une jument gravide entraine la naissance d’un poulain atteint d’ostéomalacie et d’atrophie des parathyroïdes et ne tenant pas debout sur ses pattes.
Un lapin soumis à l’alimentation naturelle (herbes + racines) élimine la journée des crottes dures, déchets de la digestion, qu’il délaisse et la nuit, des crottes molles «paquets» de bactéries élaborés dans son caecum qu’il réingère, si ce lapin est élevé sur un treillis le lapin meure faute de ne pas réingérer ces crottes molles.
Les singes proches de l’homme mangent des œufs et des insectes vivants constituant 20 à 30 % de leur alimentation.

Quand à l’homme, la loi du mininum nécessite l’usage des protéines animales car même si la totalité des amino-acides est présent dans une assiette lentilles + blé ou soja + riz, certains amino-acides ne sont pas présents en quantité suffisante pour «couvrir» les besoins de l’organisme, en effet, même si un seul amino acide n’est présent qu’à 50 % des besoins, c’est l’ensemble des amino-acides qui ne seront utilisé qu’à 50 % de leur présence, c’est-à-dire en fonction de celui présent au minium, ceci explique l’anémie, le fonte musculaire, la cachexie de ces personnes.
Quant à l’euphorie psychologique « artificielle » elle témoigne de la carence en zinc.

LE DOGME DE L’ALIMENTATION DISSOCIEE
Prendre à des repas séparés, aliments farineux et aliments protéiques entraîne une inversion du rapport insuline glucagon, shématiquement INSULINE + GLUCAGON +++ (normalement INSULINE +++ GLUCAGON +) activant la néo-glycogénèse hépatique, synthèse du glucose à partir des amino-acides et du glycérol ; les conséquences avec le temps seront la chute immunitaire, la fonte musculaire, l’anémie, le vieillissement accéléré.
J’expliquai déjà cela en 1985 au Département Naturopathie Faculté de Médecine Paris XIII.

LE DOGME DES MACRO DOSES DE VITAMINES ET MINERAUX
Une gélule de 220 mg de vitamine B1 = 10 kg de germe de blé soit mille kg de pain complet, ceci était ingéré en dix ans par nos ancêtres et en cinq minutes aujourd’hui.
Quels en seront les conséquences ? L’organisme ne pouvant utiliser que 2 à 3 milligrammes par jour, va éliminer par le rein l’excédent de cette vitamine hydrosoluble. Le travail énorme imposé au rein va entrainer l’usure accélérée des glomérules et des tubules et partant le renouvellement accéléré des cellules au cours duquel peuvent se produire des mutations de l’ADN….

2. CONCERNANT LE JEÛNE

LA DUREE DU JEÛNE
Aujourd’hui même on me demande conseil : suite à une opération du cancer du sein, une personne n’a pas supporté ARIMIDEX (chute grave de la vision) son naturopathe médecin l’a mis pour 120 jours sous un régime exclusif de fruits et de légumes crus, elle en est à son 90ème jour, elle vient d’expliquer à son médecin qu’elle est en train de mourir, ce dernier persiste et signe « il faut continuer encore 30 jours et ensuite faire 45 jours de jus de légumes lacto-fermentés », en somme CENT SOIXANTE CINQ JOURS d’alimentation sans protéines, sans lipides et avec très peu de glucides.
Je lui demande d’arrêter immédiatement et lui conseille à midi, pomme de terre ou riz + viande ou poisson + milieu du repas un peu de crudités et potage légume et pomme de terre le soir suivi après quelques jours, le soir le même repas que le midi + Vitex Agnus Castus (suite cancer hormo-dépendant). Il était temps.
Cette femme était en pré-agonie.

Pour l’honneur et la grandeur de la naturopathie ON NE DOIT PLUS JAMAIS VOIR CELA !

LE JEÛNE ASSOCIE A L’EXERCICE OU A LA RANDONNEE
Pendant un exercice physique assez prolongé, le sang quitte les structures intestinales entériques et coliques pour être dérivé vers les muscles qui travaillent. Il s’ensuit une ISCHEMIE (anémie locale) et des lésions intestinales.
Ces lésions sont momentanées chez l’individu qui se nourrit car dès le premier repas suivant l’exercice le L-GLUTAMINE vient réparer la muqueuse entérique et le BUTYRATE vient restaurer la muqueuse colique.

Chez l’individu qui jeûne, il n’y a ni apport de L-GLUTAMINE ni apport de BUTYRATE DONC PAS DE RESTAURATION, ces lésions peuvent devenir définitives.
D’autre part, étant donné la prédominance de la protéolyse sur la lipolyse les premiers jours du jeûne, est-il anodin de faire travailler des muscles subissant la protéolyse ?

LE JEUNE SEC
S’abstenir de toute alimentation et d’EAU pendant 48 heures et boire le 3ème jour 2 à 4 litres d’eau (assaut liquide) est littéralement mortel.
On atteint ici les sommets de l’anti-physiologie.

CONCLUSIONS

Ainsi « DEDOGMATISEE » des anciens dogmes et des nouveaux (par exemple 5 fruits et légumes par jour ou boire au-delà de la soif, etc…) basée sur la PHYSIOLOGIE APPLIQUEE recherchant les étiologies profondes, préconisant une alimentation BIO, EQUILIBREE, complétée par les BIOTHERAPIES (gemmo, organo, oligo, etc) la naturopathie sera pour l’homme souffrant une pluie apaisante dans un ciel d’été.

Robert MASSON
Photo copyright : Chris Lawton

Cinq fruits et légumes par jour. Un nouveau dogme ?

Cinq fruits et légumes par jour. Un nouveau dogme ?

Cinq fruits et légumes par jour. Un nouveau dogme ?

Nous lisons et entendons de toute part les bienfaits de la consommation des cinq fruits et légumes par jour. Si les fruits et légumes sont de toute évidence des aliments sains, qu’en est t-il réellement de cette théorie des cinq fruits et légumes par jour.

Afin de mieux comprendre nos propos, examinons quelques cas concrets :

Voici un monsieur de 1m75 et 98 kg, plutôt sédentaire en assez bonne santé générale mais essoufflé, quelque peu hypertendu ayant les jambes « lourdes » en été, son nutritionniste lui conseille de manger 5 fruits et légumes par jour. Un an après, il se sent beaucoup mieux et il attribue son meilleur état de santé à la consommation augmentée de fibres, vitamines et anti-radicalaires dû à l’ingestion de cinq fruits et légumes par jour.

Certes cela a joué un rôle mais c’est oublier que l’estomac n’est pas extensible à merci et que l’ingestion de cinq fruits et légumes par jour a forcément et corrélativement entraîné la diminution relative des apports en farineux, graisses et protéines et cela est le principal moteur de son amélioration signée par la perte d’une dizaine de kg

Mais justement qu’en sera-t-il de cette méthode chez une jeune femme de 1,65 m pesant 41 kg ?

L’ingestion augmentée de fruits et légumes va aller corrélativement avec la diminution de l’ingestion des farineux, graisses et protéines car nous l’avons vu l’estomac n’est pas extensible à merci et après 1 an de pratique, notre jeune femme devenue frileuse, hypotonique, déminéralisée pèsera 36-37 kg pour 1 m65.

On aura créé une sous-nutrition d’origine mécanique par les ingestas de fruits et légumes augmentées créant mécaniquement parlant une diminution des ingestas (consommation) des farineux, lipides et aliments protéiques…

Mais il y a plus grave encore…

Il y a quatre sortes de fruits à savoir :

  • Les fruits oléagineux (noisettes, noix, amandes, pistaches, cajou etc.)
  • Les fruits secs (dattes, figues, pruneaux etc.)
  • Les fruits amylacés (bananes, châtaignes)
  • Les fruits aqueux dont il va être question (agrumes, fraises, framboises, mûres, myrtilles, cerises, pommes, tomates, etc.)

Ces fruits aqueux nous apportent :

  • Des fibres, des mucilages, des arômes
  • Des vitamines hydrosolubles (vitamine C)
    et certaines vitamines du groupe B
  • Un peu de minéraux et d’oligo-éléments
  • Des sucres (glucose, fructose, saccharose etc.) de moins de 1% (tomate) à 18% (raisin)
  • Des lipides 0,1% approximativement
  • Des protides 0,3% approximativement des acides citriques, maliques, tartriques etc. en quantité importante

Dans l’organisme ces acides sont oxydés (comburés) en gaz carbonique et en eau. Mais cette oxydation est soumise à de nombreux paramètres non étudiées par les nutritionnistes basant leurs connaissances sur des compilations statistiques internationales… En effet :

  • Plus il fait froid, plus cette oxydation est difficile, c’est pour cela que la nature a abondamment pourvu de fruitiers l’Afrique et devient «très avare» au pôle nord car le fruit vitalise l’africain et dévitalise l’esquimau !
  • Plus on est près du réveil, plus l’oxydation des acides est difficile, le fruit le matin en climat froid est une hérésie.
  • Plus on avance dans la journée et en particulier vers 17h 18h plus l’oxydation des acides devient facile pour l’organisme.La morphotypologie

Il y a de nombreuses typo-morphologies humaines mais pour mieux comprendre l’action des fruits dans l’organisme, on va simplifier, il y a schématiquement deux types d’individus à savoir :

  1. Les acido-neutralisants par oxydation

    Ces personnes fortes, larges, carrées ont le teint coloré, ont en général un excellent sommeil, ne craignent pas le froid en hiver. Ce sont les « Sulfur » des homéopathes.
    J’avais un ami 1m75 110kgs toujours en chemise l’hiver et même s’il faisait -10°c, il mettait des glaçons dans sa boisson… Bien sûr il s’agissait d’un cas exceptionnel mais les individus brévilignes sanguins, ignorants le froid oxydent parfaitement les acides citriques, tartriques, maliques… des fruits en CO2 ; les fruits sont indispensables pour eux.

  2. Les acido-neutralisants par spoliation minérale

    Ce sont des individus plutôt minces, fatigables, souvent insomniaque, toujours frileux ; ces longilignes (phosphoriques des homéopathes) oxydent très les acides citriques, tartriques, maliques… des fruits.
    Comme les sanguins, brévilignes, ils oxydent les acides des fruits en gaz carbonique et en eau mais chez eux cette capacité d’oxydation est très réduite.
    L’organisme ne brûlant qu’une faible quantité d’acides citriques, tartriques, maliques va neutraliser les acides en les combinant au calcium ou au magnésium ou au potassium  prélevés sur les os et les dents créant des sels minéraux éliminés par voie urinaire. Nous aurons donc :

    • Acide citrique + calcium = citrate de calcium
    • Acide malique + calcium = malte de calcium
    • Acide tartrique + calcium = tartrate de calcium
    • Même chose pour le magnésium, le potassium que l’organisme « combinera » aux acides
    • Ainsi le PH du sang reste normal à 7,40 mais l’organisme se déminéralise, se dévitalise. C’est ce que j’ai appelé dès les années 70, le syndrome du frugivore.
    • Ces individus sous–vitaux, frileux, longilignes ne doivent pas consommer plus de 200 grammes de fruits aqueux l’été, environ 100 grammes à l’automne et s’abstenir totalement l’hiver.
    • Ils trouveront les fibres, les vitamines, les anti radicalaires etc…dans les crudités légumes ingérés aux repas.
    • Pour ceux qui douteraient des assertions précédents, il faut savoir que le crudivorisme avec consommation très importante de fruits se soldent par la perte totale des dents après plusieurs années (voir Diététique de l’expérience Édition Guy Trédaniel. Auteur Robert Masson)

Dans le domaine de la nutrition, nous pouvons conclure que tout ce qui est systématique est faux.

Robert Masson

Grignotage, une méga-nuisance alimentaire

Grignotage, une méga-nuisance alimentaire

Grignotage, une méga-nuisance alimentaire

Grignoter est le passe temps favori de l’homme d’aujourd’hui. Les petits encas viennent à chaque instant de la journée chez l’adulte et l’adolescent. Quant aux enfants ils mangent le plus souvent entre 10 et 20 fois par jour.

C’est sans importance pense-t-on et il n’y a pas de mal à se faire plaisir. Aussi, (sauf dans les cas de surcharge pondérale ou seul l’excès de calories est envisagé), on ne voit nulle part de mise en garde contre une éventuelle nocivité de cette pratique. Et pourtant le grignotage ou Non-stop alimentaire est de toutes les agressions subies par l’organisme, la plus méconnue, la plus inouïe de toutes les nuisances, c’est la méga nuisance alimentaire.

Ostéoporose : Réalités occultées

Ostéoporose : Réalités occultées

Ostéoporose : Réalités occultées

Quand vous prenez le Garnier-Delamare, dictionnaire des termes techniques médicaux ; à Ostéoporose, vous lisez : « Déminéralisation généralisée du squelette par raréfaction de la trame protéique de l’os « .

Le squelette et l’os, c’est comme un eau mur de pierre, il y a des belles pierres de taille qui sont maintenues en place par du mortier. Dans quel cas les pierres peuvent-elles s’en aller ?

Quand le mortier s’effrite et se désagrège, les pierres tombent. Tant que le mortier est de qualité, les pierres ne bougent pas. Les pierres, c’est l’hydro xi-apatite de calcium, et le mortier c’est la trame protéique de l’os. L’ostéoporose est une maladie protéique . Chaque fois que l’on vous dit que c’est une maladie calcique, c’est une erreur. L’ostéoporose, c’est la raréfaction protéique de l’os, à laquelle fait suite la fuite du calcium. Pourquoi la trame protéique de l’os s’altère, pourquoi elle dégénère ? Voilà ce qu’il nous faut comprendre et on aura les clés de l’ostéoporose.

1ère cause

L’exercice physique, par ses vibrations, active les cellules qui bâtissent l’os. Un os est détruit en permanence par des cellules qu’on appellent ostéoclastes, et il est bâti en permanence par des cellules que l’on appelle ostéoblastes. Les ostéoclastes qui détruisent l’os n’ont pas besoin d’exercice pour bien se porter, avec ou sans exercice, elles détruisent. Les ostéoblastes, cellules qui construisent le tissu osseux, dès l’instant où nous manquons d’exercice, ralentissent leur activité, il y a plus de destruction que de construction, c’est l’ostéoporose. Donc , l’exercice physique active la construction de l’os. Savez-vous qu’avec 2 heures d’exercice par semaine, assez intense, un homme ou une femme atteint d’ostéoporose, qui ne fait aucun régime, aucun réglage alimentaire et aucun traitement, augmente sa masse osseuse de 2 % par an. Donc l’ostéoporose, c’est le manque d’exercice auquel s’ajoutent des causes alimentaires extrêmement précises.

2e cause

Les carences protéiques. Pourquoi y-a-t-il carence protéique ? Tout simplement parce qu’aujourd’hui les gens ont peur de la viande, du poisson, des œufs, des aliments protéiques. Or pour qu’un os reste en parfaite santé jusqu’à 80 ans et plus, il faut ingérer des aliments protéiques deux fois par jour. Pourquoi faut-il des aliments protéiques 2 fois par jour ? Vous allez comprendre : imaginez que ce midi vous ayez mangé une douzaine d’œufs, ou 800 gr de viande, c’est excessif, aberrant, énorme, nous sommes bien d’accord. Vous allez vous dire, j’ai mangé suffisamment de protéines à midi, je n’en ai pas besoin ce soir, c’est là l’erreur. Parce que ces 800 gr de viande ou ces œufs que vous avez pu prendre à midi, l’organisme les a digéré. Cela a donné des acides aminés. L’organisme prend ces aminoacides pour reconstruire les milliards de cellules qui sont mortes dans la matinée et vers la fin de la nuit. Il va rester des acides aminés en masse, vous allez penser que l’organisme va les stocker et que vous n’aurez pas besoin de prendre des protéines ce soir. Et bien non, les acides aminés qui restent, l’organisme en brûle une partie, tout comme il brûle du glucose et des acides gras. Mais il va rester encore énormément d’acides aminés qui ne seront pas stockés par l’organisme, mais seront éliminés par voie urinaire, sous forme d’urée, d’acide urique et d’ammoniaque, il ne stocke pas les aminoacides . C’est comme si vous buviez 3 litres, votre eau sera totalement urinée 2 heures après et le soir il faudra quand même encore boire de l’eau. C’est comme si vous disiez « aujourd’hui, je vais respirer beaucoup, je n’aurai pas besoin de respirer demain »… il faudra quand même respirer demain, l’oxygène ne se stocke pas, de même pour l’eau et les protéines que vous avez pris à midi, même en quantité excédentaire, ne seront pas stockées ; le fractionnement à tous les repas est indispensable si l’on veut garder une musculature et des os solides. Donc, s’il n’y a pas d’aliments protéiques le soir, vous ferez probablement de l’ostéoporose. En conclusion, si vous voulez avoir un squelette en parfait état, il faut viande ou poisson ou œufs ou fruits de mer midi et soir.

3e cause

La 3ème cause qui entraîne la destruction des tissus osseux, ce sont les régimes à la mode, qui vous enlèvent des repas les farineux, les féculents et les sucres. Or, certes, ils peuvent être efficace un temps, mais quand viande, poisson ou œufs sont ingérés sans pain, sans pâtes, sans riz ou pomme de terre, lorsque l’on dissocie aliments protéiques et aliments farineux, il se produit une chute de l’insuline et une montée du glucagon. La conséquence de cela, c’est que les acides aminés qui proviennent de la digestion de l’aliment protéique, sont transformés au niveau du foie en glucose. Avec le temps, les gens qui mangent dissocié font de l’ostéoporose, de l’anémie, de la fonte musculaire, de l’aménorrhée, de l’impuissance, etc…. bref le vieillissement prématuré, sans parler de la chute immunitaire. Il est donc fondamental, comme le défend la diététique classique, que les repas soient équilibrés avec crudités + pomme de terre, pâtes ou riz ou autre céréale ou tubercule, avec ou sans légumes cuits + viande, poisson ou œufs ou fruit de mer. Si vous faites cela 2 fois par jour, vous éviterez la maladie.

4e cause

L’usage des produits laitiers. L’animal d’élevage (vaches, chèvres, brebis) reçoit des quantités considérables d’antibiotiques pour éviter les infections dues à l’entassement, leur organisme face à cette médication forcée évacue ces antibiotiques dans le lait. Or, un grand Monsieur, le Professeur Pech, titulaire de la chaire de Biologie et de Physique depuis 1922 à la faculté de médecine de Montpellier, a démontré que les antibiotiques sont des poisons des ostéoblastes, dans un livre extraordinaire ESPOIR POUR UNE LONGUE VIE (Éditions Gallimard). Il explique que depuis les années 1700 à 1850, il y avait dans les élevages des animaux qui souffraient d’une maladie appelée « cathare suffocant », très grave maladie pulmonaire avec des problèmes cardio-vasculaires, car le cholestérol que l’on appelait lipocire se déposait dans les artères. De plus, les animaux souffraient d’une fragilité osseuse extraordinaire. Or soudain, à partir de 1850, les animaux ont de nouveau les os solides, ils se portent parfaitement bien, il n’y a plus de problème osseux. A partir de 1950, on retrouve cette même faiblesse ; la maladie osseuse a disparu pendant un siècle, c’es étrange. Or, de 1700 à 1850, les paysans donnaient à leur animaux des pains et des aliments moisis, car ils avaient remarqué que cela leur faisait prendre du poids, ils engraissaient plus vite, mais en étant gravement malade… De 1850 à 1950, cette pratique a été complètement interdite en France. A partir de 1950, on a commencé à introduire des antibiotiques dans l’alimentation des animaux. En 1950, pour couper en deux l’échine d’un porc, il fallait une hache ; 7 à 8 ans après l’introduction des antibiotiques dans l’alimentation des porcs, un simple couperet appelé feuillet permettait de couper l’échine, et même un coutelas tenu à deux mains permettait de découper un porc. En moins de 10 ans, la dégénérescence des animaux est devenue totale. Donc, vous avez la réponse, si vous voulez garder des os solides, il vous faut des aliments animaux bio, du poisson de pêche, qui n’est pas resté dans la glace bourrée d’antibiotiques. Il faudra choisir une alimentation bio, car les antibiotiques détruisent les ostéoblastes qui bâtissent l’os.

5e cause

L’alcool + le tabac, l’association nicotine + alcool est extrêmement destructrice au niveau osseux, ce cocktail nocif détruit massivement les ostéoblastes, ces cellules élaborent les ostéocytes (cellules osseuses). Il sera fondamental d’arrêter le tabac et de limiter considérablement la consommation d’alcool.

6e cause

Les champs éléctromagnétiques pertubateurs. L’usage habituel du téléphone sans fil et du portable irradie directement la glande thyroïde et peut perturber la sécrétion de Calcionine et irradier directement aussi les parathyroïdes et peut dérégler la sécrétion des Parathormone, or ces deux hormones règlent le métabolisme phospho-calcique. Il faudra penser à cette étiologie insoupçonnée. Quand aux examens dont on use et abuse, ils peuvent perturber gravement tous les métabolismes, ces examens parfois nécessaires devraient être utilisés avec parcimonie. Uniquement pour éclairer les diagnostiques difficiles.

7e cause

Et puis, il y a aussi la ménopause. La ménopause ne provoque jamais d’ostéoporose, mais elle révèle une ostéoporose existante, ce qui n’est pas la même chose. La ménopause est un révélateur et non un générateur d’ostéoporose. Pourquoi la ménopause va aggraver l’ostéoporose ? Parce qu’une femme secrétait des oestrogènes et de la progestérone. Les oestrogènes sont des freinateurs des ostéoclastes, donc ils gênent la destruction de l’os et la progestérone est un activateur d’ostéoblastes, elle active la production de l’os. Donc bien sûr cela va contribuer, mais en aucun cas, la ménopause est génératrice d’ostéoporose

Que peut-on faire pour éviter l’ostéoporose ?

  1. De l’exercice physique : courir dans la nature, nager, ou marcher 3 à 5 kms. Donc exercice physique tous les jours, sinon on vieillit vitesse grand V.
  2. Midi et soir : viande , poisson, œufs ou fruits de mer.
  3. Ne jamais dissocier, ne pas faire de régime absurdes.
  4. Éviter l’ingestion d’alcool et supprimer le tabac
  5. Prendre une alimentation qui n’introduit pas d’antibiotiques dans l’organisme.
  6. Réglage alimentaire bio et équilibré, midi et soir : crudité + pomme de terre ou pâtes, ou céréales avec ou sans légumes verts cuits + Fruits de mer ou œufs ou poisson ou viande + facultatif petit dessert sucré (le sucre en fin de repas passe relativement lentement dans le sang) + eau
  7. Faire 2 ou 3 fois par semaine des bains aux Alguessences, et complémenter votre alimentation avec un magnifique produit, qui en plus du réglage alimentaire, va apporter des minéraux et de la vitamine D3 au cas où vous en manqueriez, c’est CALCIOR (Labo SND) apport de silice organique animale + de minéraux + d’oligo-éléments + de vitamine D3).

Pour conclure, il faut relativiser, l’ostéoporose n’est pas une maladie mais un phénomène de vieillissement normal, la meilleure preuve, sur cent personnes atteintes d’ostéoporose, 98 % feront une ostéoporose non fracturaire physiologique, et 2 % une ostéoporose fracturaire pathologique. Il vaut mieux réfléchir plutôt aux étiologies (minéraux et vitamine D3 excepté) que d’utiliser des thérapies dont les effets indésirables sont assez effrayants.

La spasmophilie. Comprendre et guérir

La spasmophilie. Comprendre et guérir

La spasmophilie. Comprendre et guérir

Cette maladie a été longtemps considérée comme imaginaire car ne se présentant pas dans un cadre neurologique précis.

En effet ses symptômes sont riches et variés, à savoir :

  • Douleurs musculo-dorsales
  • Tressautement des paupières
  • Fourmillements des extrémités
  • Oppression au niveau de la cage thoracique
  • Palpitations, malaises divers, vertiges…
  • Hypoglycémie, insomnie etc.

C’est seulement lorsque plusieurs des symptômes précédents se retrouvent chez un individu que l’on peut parler de spasmophilie. La spasmophilie touche 35% des femmes et 20% des hommes selon certaines statistiques.

Il importe donc de commenter les causes de la spasmophilie, voici les plus importantes :

  1. L’EXCÈS DE FRUITS AQUEUX (AGRUMES, POMMES, POIRES, FRAISES, FRAMBOISES, CERISES, ABRICOTS, PÊCHES ETC..)
    • Ces aliments apportent énormément d’acides citrique, malique, tartriques etc…
    • Ces acides sont oxydés dans l’organisme en gaz carbonique et en eau
    • Cette oxydation se fait parfaitement bien chez certains individus morphologiquement solides »cossus » de tempérament sanguin. Ce sont des acido-neutralisants par oxydation.
    • Les individus longilignes, frileux, nerveux, fatigables par contre oxydent en quantité faible les acides. L’organisme neutralise les acides en formant des sels éliminés par les urines par exemple :
      • Acide citrique + calcium = citrate de calcium
      • Acide malique + calcium = malate de calcium
      • Acide tartrique + calcium = tartrate de calcium
        Ces individus sont des acido-neutralisants par spoliation minérale. Les minéraux étant prélevés sur les dents et les os. Dans ce cas de figure, l’individu se décalcifie, se déminéralise et devient de + en + frileux et spasmophile (voir Diététique de l’expérience de R. Masson)
      • On ne devra pas en climat froid dépasser 1 kgs de fruits l’été et 300 grammes l’hiver chez les individus bréviligne, sanguin, cabonique.
      • On ne devra pas dépasser 250 grammes de fruits l’été et 50 grammes de fruit l’hiver pour les individus longilignes, frileux, fatigables.
  2. LES CARENCES PROTEIQUES

    Tout manque de protéines entraîne l’affaiblissement des glandes endocrines métabolisant le calcium et le magnésium, en particulier le thyroïde et les parathyroïdes. Il sera nécessaire que le repas de midi compte en général 150 grammes d’œufs ou viande et le repas du soir 150 grammes de poisson ou fruits de mer.

  3. LES CARENCES EN MINERAUX

    Notamment calcium, magnésium, phosphore si tel est le cas on insistera sur la consommation de fruits de mer et oléagineux (en particulier sésame, amandes, noisettes)

  4. LES CARENCES EN VITAMINES D3

    Dans ce cas exposition raisonnable au soleil et apport de fruits de mer, foie biologique et œufs.

  5. L’ALCOOL- LE TABAC –LES DROGUES ET CERTAINS MEDICAMENTS

    Si cette étiologie est retrouvée, la suppression s’impose

  6. L’INSOMNIE

    Le manque quantitatif et qualitatif de sommeil génère au niveau rénal la FUITE de MINERAUX ; c’est une cause fondamentale de spasmophilie Il faudra supprimer les causes de l’insomnie (manque d’exercices, alimentation carencée ou indigeste, certains médicaments, carence sen vit B, en minéraux, parasitose intestinale etc.)

  7. LE MANQUE D’EXERCICES PHYSIQUES
    • Le muscle est le « contrepoids du nerf »
    • Toute suractivité intellectuelle si elle n’est pas compensée par l’exercice physique porte atteinte à la santé.
    • La pensée purement « intellectuelle » si elle n’est pas équilibrée par la pensée psycho-motrice est génératrice d’insomnie, spasmophilie et déséquilibre le système neuro-endocrinien.
  8. LE DIVORCE DE L’HOMME AVEC LA NATURE

    Lorsque l’homme travaillait dans le champs ou dans les bois, il captait :

    • Des ions négatifs ( UN ion d’oxygène négatif fait pénétrer 80 ions d’oxygène neutre) dans l’organisme ; cette carence en ions négatifs est responsable de l’hypoxie larvée génératrice de fatigue et de spasmophilie.
    • Des parfums naturels, arômes « distillés » et diffusés par les arbres régulant nos glandes endocrines régulatrices du métabolisme phospho-calcique et magnésien.
    • Des ultra-violets transformant le cholestérol sous cutanée en vitamine D3- vitamine régulatrice du métabolisme phospho-calcique.
    • Sans oublier les sons, les images, la beauté, l’équilibre des formes générant chez l’être humain paix et équilibre.
  9. L’INOUI STRESS ELECTRO-MAGNETIQUE

    L’usage du portable, du téléphone sans fil, des ordinateurs, des jeux vidéo, du wifi , a été multiplié par un milliard en moins de 50 ans les champs électro-magnétiques subis par l’humain. Sous l’influence du stress électro-magnétique, on observe les changements biologiques suivants :

    • Chute de 80% de la fabrication de Mélatonine
    • Augmentation de l’ACTH et du cortisol ; les hormones du stress)
    • Élimination augmentée de 40% de l’oxyde nitrique, radical libre éliminé par voie pulmonaire
    • Diminution dans l’hippocampe de la neuro-génèse.
    • Augmentation de perméabilité de la barrière hémato-encéphalique. Baisse dans la fabrication des anticorps (documentations CEM–Vivant (www.cem-vivant.com)
  10. LES PARASITOSES INTESTINALES

    Oxyures, lombrics principalement consomment beaucoup de calcium et de magnésium spoliant les apports à l’organisme, favorisant ainsi la nervosité, les convulsions et la spasmophilie.

 

Alors que faire si on est spasmophile ?

  1. ALIMENTATION PARFAITEMENT EQUILIBREE

    sans excès de fruits , ni carences protéique apportant suffisamment de minéraux et vitamines (voir Diététique de l‘expérience (Ed. Guy Trédaniel- Robert Masson auteur)

  2. PRATIQUEZ REGULIEREMENT L’EXERCICE PHYSIQUE

    dans la nature

  3. LIMITER L’IMPACT DES CHAMPS ELECTRO-MAGNETIQUES
    • Mettre un cactus Cierge du Pérou vers l’ordinateur
    • À la maison utiliser un téléphone filaire
    • Limiter l’usage du téléphone portable et collez une pastille CMO (CEM Vivant)
  4. EVITER L’INSOMNIE
    • Supprimer les causes ( voir plus haut)
    • Prendre des spécialités à base de plante pour favoriser le sommeil ( Lehning 72, Poconéol 69, Noctigem, valériane, passiflore, mélisse, lotier corniculé, aspérule odorante etc.
  5. COMPLEMENTER L’ALIMENTATION
  6. De par la profession ou les nécessités de la vie certaines personnes ne peuvent suivre une alimentation correcte ; dans ce cas on prendra au milieu des trois repas UNE gélule de ZENFOR (apport de calcium , magnésium et oligo-éléments à l’état naturel).
    Commande au 05 53 31 06 50.
  7. ERADIQUER TOUTE PARASITOSE INTESTINALE VOIR VOTRE THÉRAPEUTE.
  8. SUPPRIMER TOUTES INTOXICATIONS : ALCOOLS, TABAC, DROGUES, CERTAINS MÉDICAMENTS.
  9. EVITER STRICTEMENT :
    • Les macrodoses de vitamines en général et B6 en particulier et les macrodoses de minéraux en général et sélénium en particulier.
    • Être parcimonieux, ne pas répéter sans nécessité absolue, les scanners et IRM.

BONNE GUÉRISON.