Partenariat CENA – Médinat

Partenariat CENA – Médinat

Partenariat CENA – Médinat

Nous souhaitons informer nos élèves certifiés de la mise en place d’un partenariat entre le CENA – École Masson et MEDINAT (Groupe Alians), assurance dédiée aux praticiens des Médecines Alternatives et Complémentaires.

https://www.medinat.fr

Ce partenariat offre la possibilité de bénéficier d’un tarif spécial pour la souscription d’une assurance professionnelle en justifiant de la certification CENA.
Nous vous invitons à nous contacter au 04.68.38.94.60 pour toute information complémentaire ou à vous rapprocher de MEDINAT au : 01.85.48.04.80

Plaidoyer pour une naturopathie rationnelle et responsable

Plaidoyer pour une naturopathie rationnelle et responsable

Plaidoyer pour une naturopathie rationnelle et responsable

La naturopathie a commencé avec l’aube des temps lorsque des individus ayant trop festoyés se mirent à jeuner, lorsqu’un chasseur blessé s’appliqua un bruyat de plantes aromatiques sur ses blessures, lorsqu’un vieillard mis sur ses membres douloureux les boues chaudes de la rivière, etc…
Mais la naturopathie ciselée par le temps, si elle veut vivre et vivre encore, doit aujourd’hui se « DEDOGMATISER » pour être crédible.

1 . CONCERNANT L’ALIMENTATION

LE DOGME DU CRUDIVORISME
Le PVH ou POTENTIEL VITAL HOMEOSTASIQUE est réparti pour l’animal à 80 % sur le plan digestif et métabolique et à 20 % sur le plan cortical cérébral, l’animal digère et métabolise de ce fait parfaitement le CRU, chez l’homme, le PVH est réparti à 20 % sur le plan digestif et métabolique et à 80 % sur le plan cortical, l’homme peut digérer le CRU à 20/30 % seulement de son alimentation, le totalement CRU entrainera la dégénérescence (amaigrissement, affaiblissement, anémie).

LE DOGME DU VEGETALISME
Du foin dépoussiéré (privé de ses insectes séchés) donné à une jument gravide entraine la naissance d’un poulain atteint d’ostéomalacie et d’atrophie des parathyroïdes et ne tenant pas debout sur ses pattes.
Un lapin soumis à l’alimentation naturelle (herbes + racines) élimine la journée des crottes dures, déchets de la digestion, qu’il délaisse et la nuit, des crottes molles «paquets» de bactéries élaborés dans son caecum qu’il réingère, si ce lapin est élevé sur un treillis le lapin meure faute de ne pas réingérer ces crottes molles.
Les singes proches de l’homme mangent des œufs et des insectes vivants constituant 20 à 30 % de leur alimentation.

Quand à l’homme, la loi du mininum nécessite l’usage des protéines animales car même si la totalité des amino-acides est présent dans une assiette lentilles + blé ou soja + riz, certains amino-acides ne sont pas présents en quantité suffisante pour «couvrir» les besoins de l’organisme, en effet, même si un seul amino acide n’est présent qu’à 50 % des besoins, c’est l’ensemble des amino-acides qui ne seront utilisé qu’à 50 % de leur présence, c’est-à-dire en fonction de celui présent au minium, ceci explique l’anémie, le fonte musculaire, la cachexie de ces personnes.
Quant à l’euphorie psychologique « artificielle » elle témoigne de la carence en zinc.

LE DOGME DE L’ALIMENTATION DISSOCIEE
Prendre à des repas séparés, aliments farineux et aliments protéiques entraîne une inversion du rapport insuline glucagon, shématiquement INSULINE + GLUCAGON +++ (normalement INSULINE +++ GLUCAGON +) activant la néo-glycogénèse hépatique, synthèse du glucose à partir des amino-acides et du glycérol ; les conséquences avec le temps seront la chute immunitaire, la fonte musculaire, l’anémie, le vieillissement accéléré.
J’expliquai déjà cela en 1985 au Département Naturopathie Faculté de Médecine Paris XIII.

LE DOGME DES MACRO DOSES DE VITAMINES ET MINERAUX
Une gélule de 220 mg de vitamine B1 = 10 kg de germe de blé soit mille kg de pain complet, ceci était ingéré en dix ans par nos ancêtres et en cinq minutes aujourd’hui.
Quels en seront les conséquences ? L’organisme ne pouvant utiliser que 2 à 3 milligrammes par jour, va éliminer par le rein l’excédent de cette vitamine hydrosoluble. Le travail énorme imposé au rein va entrainer l’usure accélérée des glomérules et des tubules et partant le renouvellement accéléré des cellules au cours duquel peuvent se produire des mutations de l’ADN….

2. CONCERNANT LE JEÛNE

LA DUREE DU JEÛNE
Aujourd’hui même on me demande conseil : suite à une opération du cancer du sein, une personne n’a pas supporté ARIMIDEX (chute grave de la vision) son naturopathe médecin l’a mis pour 120 jours sous un régime exclusif de fruits et de légumes crus, elle en est à son 90ème jour, elle vient d’expliquer à son médecin qu’elle est en train de mourir, ce dernier persiste et signe « il faut continuer encore 30 jours et ensuite faire 45 jours de jus de légumes lacto-fermentés », en somme CENT SOIXANTE CINQ JOURS d’alimentation sans protéines, sans lipides et avec très peu de glucides.
Je lui demande d’arrêter immédiatement et lui conseille à midi, pomme de terre ou riz + viande ou poisson + milieu du repas un peu de crudités et potage légume et pomme de terre le soir suivi après quelques jours, le soir le même repas que le midi + Vitex Agnus Castus (suite cancer hormo-dépendant). Il était temps.
Cette femme était en pré-agonie.

Pour l’honneur et la grandeur de la naturopathie ON NE DOIT PLUS JAMAIS VOIR CELA !

LE JEÛNE ASSOCIE A L’EXERCICE OU A LA RANDONNEE
Pendant un exercice physique assez prolongé, le sang quitte les structures intestinales entériques et coliques pour être dérivé vers les muscles qui travaillent. Il s’ensuit une ISCHEMIE (anémie locale) et des lésions intestinales.
Ces lésions sont momentanées chez l’individu qui se nourrit car dès le premier repas suivant l’exercice le L-GLUTAMINE vient réparer la muqueuse entérique et le BUTYRATE vient restaurer la muqueuse colique.

Chez l’individu qui jeûne, il n’y a ni apport de L-GLUTAMINE ni apport de BUTYRATE DONC PAS DE RESTAURATION, ces lésions peuvent devenir définitives.
D’autre part, étant donné la prédominance de la protéolyse sur la lipolyse les premiers jours du jeûne, est-il anodin de faire travailler des muscles subissant la protéolyse ?

LE JEUNE SEC
S’abstenir de toute alimentation et d’EAU pendant 48 heures et boire le 3ème jour 2 à 4 litres d’eau (assaut liquide) est littéralement mortel.
On atteint ici les sommets de l’anti-physiologie.

CONCLUSIONS

Ainsi « DEDOGMATISEE » des anciens dogmes et des nouveaux (par exemple 5 fruits et légumes par jour ou boire au-delà de la soif, etc…) basée sur la PHYSIOLOGIE APPLIQUEE recherchant les étiologies profondes, préconisant une alimentation BIO, EQUILIBREE, complétée par les BIOTHERAPIES (gemmo, organo, oligo, etc) la naturopathie sera pour l’homme souffrant une pluie apaisante dans un ciel d’été.

Robert MASSON
Photo copyright : Chris Lawton

Modes alimentaires et les risques des cures de citron

Modes alimentaires et les risques des cures de citron

Modes alimentaires et les risques des cures de citron

Les fruits en général et les agrumes en particulier sont nos principales sources de vitamine C naturelle.

Cette vitamine C serait incontournable pour que notre système immunitaire soit parfaitement opérationnel notamment contre les infections en général et plus particulièrement contre les infections hivernales.

Faut-il donc que la nature soit bête pour que naturellement elle diminue les apports de fruits l’hiver et les augmente à profusion en été ?

Faut-il que la biologie soit idiote pour que malgré les apports de jus d’orange à profusion et les compléments alimentaires « hyper chargés » en vitamine C naturelle, semi naturelle ou artificielle, utilisés à «gogo», l’hiver pour les enfants et les adultes, il y ait toujours de plus en plus, malgré cela, de rhumes, rhino-pharyngites, angines, bronchites, grippes, etc… !!
Plus inconcevable encore, avant les années 1945-1950, le peu d’aisance matérielle et alimentaire, ne permettait pas un apport « normal » de fruits.
Il y avait seulement une pomme ou un autre fuit et souvent ce fruit était partagé entre tous les membres de la famille et pourtant, les rhumes, les otites, les angines, les bronchites, les rhino-pharyngites, étaient rarissimes malgré la carence en vitamine C : chercher l’erreur !!

La nature ne s’est pas trompée : on a plus envie d’un fruit l’été que l’hiver car l’hiver, un fruit surtout ingéré le matin « nous glace », alors que l’été, il nous rafraichit… C’est pour cela, que la nature produit à profusion des fruits en Afrique et les raréfie au Pôle Nord.
Le fruit aide à lutter contre la chaleur et nous affaiblit face au froid.

Biologiquement les systèmes régulateurs du PH du sang (normal 7.42) sont le poumon qui évacue l’excédentaire lactique et le rein (tube distal) qui fabrique des bicarbonates en permanence.

Malgré cela en été ou en pays chauds, le PH du sang tend à dépasser 7.42 (c’est alors que les acides citriques tartriques et maliques des fruits viennent aider la régularisation organique.

Au contraire, en hiver ou en pays froids, le PH du sang tend à baisser. Tout excès de fruits, voir le simple usage pour les individus maigres, fatigués et frileux, va solliciter excessivement la réserve minérale tampon et par la perte minérale qui s’en suit rendre l’individu plus fatigable, plus frileux et extrêmement sensible aux maladies dites à frigore (rhumes, angines, rhino-pharyngites, bronchites, grippe, etc).

Nous ne parlons pas ici des fruits oléagineux (noisettes, amandes, noix de cajou, noix, etc.), ni des fruits secs (dattes, figues, pruneaux, etc.), ni encore des fruits amylacés (bananes, châtaignes, etc.) mais des fruits aqueux (agrumes, ananas, citron, fraises, framboises, tomates, pommes, kiwis, etc.) ; les fruits aqueux sont très chargés en eau et en acides citriques, maliques, tartriques, etc.

Dans l’organisme, ces acides sont neutralisés par les bases calciques, magnésiennes et potassiques, etc.
C’est la réserve minérale tampon de l’organisme.

C’est ainsi que l’acide citrique combiné au calcium devient un citrate de calcium éliminé dans les urines.
C’est ainsi que l’acide citrique combiné au potassium devient un citrate de potassium éliminé dans les urines.
C’est toujours ainsi que l’acide citrique combiné au magnésium devient un citrate de magnésium éliminé dans les urines.
Même chose pour les autres acides.

OUI, MAIS !!!

A. La réserve minérale tampon ne se mobilise parfaitement qu’à partir de 17H.
Ainsi le proverbe, « l’orange est d’or le matin, d’argent le midi et de plomb le soir » est TOTALEMENT FAUX.

B. Plus il fait froid, moins la réserve minérale tampon est mobilisée et plus cette réserve est faible (moins de soleil, moins de vitamine D, moins de minéraux dans les aliments). Auquel s’ajoute la sidération de l’organisme par le froid.

C. Enfin l’individu :
Ici, les différences sont énormes : plus un individu est de type bréviligne, au teint coloré, asthénique aimant le froid, plus sa réserve minérale est importante, il neutralisera bien les acides citriques, tartriques, maliques. Les fruits sont pour lui bénéfiques, il devra simplement réduire sa ration l’hiver ou en pays froid.

Par contre, plus une personne présente les caractéristiques suivantes : constitution longiligne, asthénique, teint pâle, fricosite importante, plus la réserve minérale tampon est faible, plus la neutralisation des acides est faible, cette personne devra consommer très peu de fruits 100 à 200 grammes l’été et s’abstenir l’hiver et elle trouvera alors tous « éléments vitaux » des fruits dans les crudités, légumes ayant les avantages des fruits (vitamines, polyphénols minéraux, fibres, etc.) sans l’apport d’acides.

Que se passe t’il donc chez les individus maigres, fatigués, pâles et très frileux lorsque la réserve minérale tampon (dents, os, fabrication de bicarbonates par le tube distal du rein) s’épuise par la surconsommation de fruits ?

On observe alors :
A. Augmentation de la frilosité considérable, les crudivores très (+ +) mangeurs de fruits portent plusieurs chandails même en été.

B. Apparition fréquente du syndrome de Raynaud.

C. La sensibilisation au froid devient très (+ +) importante, les rhumes, les otites, les rhino-pharyngites, les amygdalites, les bronchites deviennent à répétition.

D. La fatigabilité devient extrême, tout geste est un effort.

E. La déminéralisation : la fragilité osseuse apparait après 1 à 2 ans (parfois moins) de consommation importante de fruits.

F. La libido disparait progressivement.

G. La déprime, toutefois la dépression est fréquente après quelques mois de fatigue.

H. Enfin avec les années, la perte de poids, la dévitalisation peut mener à la cachexie surtout si associée à la surconsommation de fruit s’associe la carence protéique (viande, poisson, œuf, fruits de mer).

Parlons maintenant des CURES DE CITRON.

Le citron utilisé à raison de un jus de citron (rarement 2) dans un verre d’eau à 17H30 chez les individus congestifs, hémugliasiques, de constitution bréviligne «sanguins» ayant toujours trop chaud même l’hiver et présentant un excès de poids est excellent car il fluidifie le sang par son action anti vitamine K et anti agrippante plaquétaire.

Mais utilisé en cure de dix citrons voir quinze ou vingt citrons par jour (certains auteurs ont été jusqu’à trente) pendant trois semaines, ceci répété tous les 3 mois, va inexorablement conduire à la cachexie et à la mort des individus pâles, maigres, frileux et fatigués.

J’ai eu le triste privilège de voir dans les années 50 à 80, les résultats de telles cures conseillées par certains végétariens ou certains naturopathes au nom du citron revitalisant et alcalinisant.

Or c’est une véritable utopie car le citron est dévitalisant, déminéralisant et acidifiant, dans l’observation des faits même si le biochimiste affirme le contraire !

Il fallait voir les pauvres gens amaigris, décalcifiés à l’extrême, anémiés, perdant leurs dents et finalement leur vie…
De nombreux cancéreux ont ainsi abrégé leur vie de plusieurs années.

Aux lecteurs et lectrices, certes ce qui précède est peut être déconcertant pour vous mais résulte de 70 années d’observation au service de la santé et ne peut être comparé aux « modes alimentaires du moment » qui comme des marionnettes font trois petits tours et puis s’en vont.

Robert MASSON

Co-fondateur de la naturopathie française (Quid 89)
Créateur de l’Eutynotrophie
Ex enseignant faculté de médecine PARIS XIII, département Naturopathie
Prix international de la Paix au mérite des médecines naturelles 1990